Gérard Trudeau, président des Fermes Trudeau: Une mention d’honneur pour ses relations canado-républicaines

Le président des Fermes Trudeau, situées à Saint-Mathieu-de-Beloeil, a été nommé ambassadeur honorifique dans le cadre du 150e anniversaire du Canada. Une mention qui serait notamment attribuable au fait que son entreprise compte 180 employés permanents en République dominicaine depuis quelques années. Il embauche également quelques dizaines de Dominicains au Québec l’été, mais aussi bon nombre de Mexicains et de Guatémaltèques, dont certains restent en poste à l’année.

Suffit d’entendre une conversation en espagnol entre M. Trudeau et un de ses employés pour réaliser qu’il contribue au rapprochement culturel, en plus de vouloir améliorer les conditions de vie de ses employés.

«Il ne faut pas avoir peur de s’ouvrir aux autres. Leur désir, c’est d’aider leur famille et faire en sorte que leurs enfants puissent étudier. La fierté qu’ils ont de voir leurs enfants se rendre à un autre niveau, ça n’a pas de prix», selon M. Trudeau.

Entre simplicité et audace

C’est en 1984 que Gérard Trudeau, alors âgé de 40 ans, décide d’acheter la ferme de son père et de s’y installer avec sa femme Françoise. Depuis, il a réussi à se positionner sur le marché international en vendant ses produits aux grandes chaînes d’alimentation.

«Je suis content de tasser les Américains un peu! Ils ne nous rendent pas la tâche facile, mais ils se démarquent», concède-t-il.

Rien de tout cela ne l’empêche de diriger ses opérations à partir de son bureau à la ferme de Saint-Mathieu-de-Beloeil, situé dans la maison natale de son grand-père.

«C’est aussi la maison où je suis né! Ça représente pour moi une grande valeur. Je vis simplement… dans un environnement extraordinaire», se plait-il à dire.

Les Fermes Trudeau se sont hissées dans le top 5 mondial des producteurs de fines herbes. En 2000, l’entreprise s’est lancée dans la culture de légumes asiatiques tels que le bok choy, le tok choy, le mini-nappa, la bette à cardes et le kale, qui sont tous devenus très populaires au Québec.

«Il ne faut pas avoir peur du risque», lance M. Trudeau avec conviction.

Et on peut dire que l’homme d’affaires n’a pas peur du travail.

«Lorsqu’on est occupé, ça nous garde jeune», s’amuse-t-il à dire.

Toutefois, ses deux fils, Vincent et Martin, assurent déjà avec brio la relève de l’entreprise.

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