Canneberge Nutra-Fruit tente de séduire ses candidats par l'estomac

Brie fondant à la canneberge, tartares, cocktails… et une job avec ça? Canneberge Nutra-Fruit veut séduire ses futurs employés par l’estomac, mais il y a plus. «On veut montrer que c’est comme ça chez nous, on veut afficher nos couleurs», soutient Yolande Kougioumoutzakis.

Canneberge Nutra-Fruit a un profil bien particulier. L’entreprise de transformation de la canneberge possède une usine à Québec. Elle vend ses produits en épicerie, mais installe aussi chaque année 16 boutiques éphémères dans les centres commerciaux à travers le Québec, en novembre et en décembre. 

Passer de 20 à 200 employés deux mois par année, «c’est vraiment une tâche énorme», concède Mme Kougioumoutzakis, copropriétaire de l’entreprise avec son conjoint. «On a un beau noyau qui revient chaque année, on a une belle réputation à cause de l’ambiance familiale et des avantages que nous offrons, mais ça bouge quand même», précise-t-elle. 

C’est dans ce contexte que la compagnie a décidé d’épicer son processus de recrutement. Avant de passer des entrevues de groupe, les gens qui s’inscriront à la journée de recrutement qui aura lieu le 19 octobre à Québec, à l’Hôtel Alt, pourront d’abord goûter à différents plats réalisés à partir des produits de Canneberge Nutra-Fruit, dans une ambiance qui se veut festive. «On a besoin de faire le match parfait. On cherche des gourmands», continue la copropriétaire. 

15 $ l'heure

Renouveler les processus d’embauche s’impose pour beaucoup d’entreprises, qui s’arrachent les candidats. «Ceux que je cible, ce sont ceux qui ne cherchent pas d’emploi. Par exemple, les étudiants qui ne veulent pas d’emploi régulier pendant leurs études, mais qui pourraient s’accommoder d’un contrat de deux mois. Ou encore les jeunes retraités, qui veulent profiter de l’été, mais qui sont ouverts à travailler durant l’automne avant de partir dans le sud pour l’hiver. Ça devient gagnant-gagnant. Mais c’est difficile de les rejoindre, parce que si j’affiche sur des sites d’emplois, ils ne le verront pas», relate Yolande Kougioumoutzakis.

L’entreprise de Québec a aussi décidé de hausser son salaire de base à 15 $ l’heure. «On fait un genre de statement politique, parce qu’on pense que ce devrait être un minimum, explique-t-elle. Si une petite compagnie comme nous peut l’offrir, on pense qu’on devrait donner l’exemple.» 

Source : Le Soleil 

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