Marie-Claude Bibeau demeure ministre de l’Agriculture

La députée de Compton-Stanstead, Marie–Claude Bibeau demeure au conseil des ministres du premier ministre du Canada Justin Trudeau.

Comme plusieurs s’y attendaient, Mme Bibeau garde  son poste au ministère de l’Agriculture.

Dans le dernier mandat, elle avait été ministre du Développement international, puis ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. Ottawa a annoncé 1,75 milliard $ pour compenser les producteurs agricoles pour les pertes encourues par les accords commerciaux, mais l'argent se fait attendre.

Lors de l'élection en octobre dernier, Marie-Claude Bibeau a facilement été réélue dans Compton-Stanstead, avec 21 550 votes contre 18 507 votes pour le bloquiste David Benoît.

Mercredi à Ottawa, Marie-Claude Bibeau est arrivée à la cérémonie de dévoilement du cabinet Trudeau au bras de son conjoint, Bernard Sévigny, ancien maire de Sherbrooke.

Le second mandat de Justin Trudeau s'entame avec plus de Québécois à la table du conseil des ministres. Ils seront 10, sans compter le premier ministre Trudeau.
C'est deux de plus qu'avant les élections fédérales d'octobre.
M. Trudeau a distribué les responsabilités dans 36 ministères et il s'est nommé un lieutenant québécois. C'est le Montréalais Pablo Rodriguez qui occupera ce poste en plus de celui de leader parlementaire.
Il y a ceux qui gardent leurs postes: David Lametti à la Justice, Marc Garneau aux Transports, Diane Lebouthillier au Revenu national.

Il y a ceux qui prennent du galon. En tête de cette liste, François-Philippe Champagne devient ministre des Affaires étrangères. Jean-Yves Duclos se voit confier le Conseil du Trésor. Pablo Rodriguez devra naviguer avec diplomatie les relations parlementaires en devenant leader du gouvernement aux Communes. Mélanie Joly continuera à être ministre des langues officielles mais on y ajoute un tout nouveau ministère de Développement économique, charge qui revenait auparavant au ministre de l'Innovation et des Sciences.
Et puis il y a les deux nouveaux venus. Marc Miller, élu pour la première fois en 2015, est un ami de longue date du premier ministre. Le député montréalais devient ministre des Services aux Autochtones. Son intérêt pour les Premières Nations - il apprend la langue mohawk - devrait lui être utile.
M. Trudeau a cependant choisi de ne pas puiser dans l'expertise de sa recrue Steven Guilbeault. Celui-ci devient ministre du Patrimoine canadien et non pas ministre de l'Environnement et des Changements climatiques.


C'est le Britanno-Colombien Jonathan Wilkinson qui a hérité du portefeuille de l'Environnement.
En arrivant à Rideau Hall, M. Guilbeault affichait un énorme sourire. «J'accepte cet honneur-là avec beaucoup d'humilité», a-t-il dit. Les environnementalistes, eux, ont dit recevoir comme une gifle cette décision de M. Trudeau de se priver de l'expertise en changements climatiques de M. Guilbeault. L'environnementaliste qui a fondé Équiterre estime que le ministère du Patrimoine lui va parce qu'il a déjà publié trois livres. «J'ai déjà fait un slam avec Richard Séguin, partagé la scène avec Diane Dufresne», a-t-il ajouté, sans cesser de sourire.

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