Julie DesGroseilliers, porte-parole du Mouvement J'aime présente à l'AGA de la fédération québécoise des producteurs de fruits et légumes de transformation (FQPFLT)

(Article tiré de La terre de chez-nous : cliquez ici pour accéder à l'article) 

Cette ambassadrice de longue date des fruits et légumes a livré un véritable plaidoyer de réhabilitation de la conserve devant les producteurs de fruits et légumes de transformation réunis en assemblée générale annuelle, le 12 décembre, à Saint-Hyacinthe.

Elle souhaite entre autres qu’une campagne publicitaire s’attaque à la fausse croyance qu’il ne reste plus aucune valeur nutritive dans la conserve. « Les légumes contiennent tellement d’éléments nutritifs que même s’ils en perdent un peu lors de la préparation, il en reste quand même », a-t-elle insisté.

Une solution aux principaux obstacles

La nutritionniste estime que la conserve répond parfaitement aux principaux obstacles à la consommation de fruits et légumes, soit le manque de temps, le coût trop élevé, l’accessibilité restreinte et une détérioration trop rapide.

Elle suggère de cibler la clientèle des 20 à 34 ans, soit le groupe d’âge qui mange le moins de portions par jour, et émet aussi l’idée de conclure des partenariats avec des services de boîtes-repas s’adressant aux parents pressés.

Texture ramollie

Ceux qui en ont contre la texture ramollie des légumes en conserve seront heureux d’apprendre que l’industrie tente de réduire les temps de cuisson, imposés par Santé Canada afin de prévenir les risques de maladies. Des projets de recherche ont été menés ces dernières années. « Il y aurait des procédés comme celui d’acidifier un peu plus la conserve, en mettant par exemple du jus de citron, ce qui permet d’abaisser significativement les temps de cuisson », explique Judith Lupien, directrice générale de la Fédération québécoise des producteurs de fruits et légumes de transformation.

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